Monter et descendre les escaliers, de sa propre initiative, c’est comme l’enfant le peut au moment où il le fait et de la manière la plus commode pour lui dans la situation rencontrée :

• Monter à 4 pattes, puis debout.

• Descendre en marche avant à 4 pattes le corps un peu de côté ou sur les fesses et s’arrêter pour se reposer ou regarder alentour ; descendre en marche arrière sur les genoux et les mains en regardant de temps en temps les escaliers en contrebas ; descendre debout en regardant les marches tout en se tenant ou non au mur ou à la rampe.

Toute une progression dans laquelle l’enfant oriente sa tête et son regard vers le chemin à parcourir, coordonne ses jambes dans l’appui de ses pieds avec ses bras dans l’appui de ses mains, maintient équilibre et force de tout son corps.

Toute une progression pour ajuster le rythme dans l’alternance de ses pas et en garder l’élan pour poursuivre la montée ; toute une progression pour retenir son corps et freiner dans la descente.

L’enfant s’entraîne, varie et répète tous ces gestes, enchaînements et mouvements autant de fois que nécessaire pour lui afin d’être de plus en plus sûr dans les escaliers. Il résout de lui-même les problèmes rencontrés, s’arrête si besoin, change de façon de faire, poursuit son escalade, sa descente.

Il fait ainsi attention à lui et développe confiance et prudence.

ET APRES ?

• Courir

• Sauter

• Grimper, escalader

• …

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du site www.jejouemot.fr

C’est le printemps, profitons en pour aller respirer à l’extérieur et sortir des espaces pensés et préparés exclusivement pour les enfants.

Les bienfaits en sont multiples comme par exemple une ambiance plus sereine, plus calme au sein du groupe, plus d’espace, plus de possibilités à disposition, développe le lien à la nature, favorise le jeu libre, …

Les bénéfices sont visibles chez les enfants mais aussi chez les adultes.

Pour votre enfant, cette nouvelle étape implique de savoir se tenir en équilibre indifféremment sur 1 pied puis sur l’autre, de savoir basculer le poids de son corps lorsque l’on tient cet équilibre.

Si l’enfant a besoin d’un appui, il pose la main sur la rambarde et dans ce cas il alterne le poids sur corps d’un côté puis de l’autre en maintenant le même appui. Cet appui bien que aidant d’une certaine façon peut aussi être source de déséquilibre s’il est trop lourdement appuyé dessus. D’où l’importance de ne pas forcer l’enfant à se tenir à la rambarde s’il se sent plus à l’aise sans cet appui. Votre présence attentive à ses côtés suffit à assurer sa sécurité.

Si l’enfant n’a plus besoin d’appui, on observe que les bras se balancent, donnent l’élan à l’opposé des jambes. Quand la jambe gauche monte, le bras droit monte et inversement. Ce balancement aide aussi à maintenir l’équilibre, le poids du corps est sur le pied gauche mais le bras droit levé vers l’avant, à l’horizontal aide à se stabiliser.

Comme dans tous les déplacements le centre de gravité est le nombril.

Cette nouvelle étape de motricité suppose aussi une certaine maturation du système nerveux central. En plus de la notion d’équilibre et d’alternance de pied, l’enfant doit savoir estimer la hauteur de la marche et lever les pieds en conséquence.

Quelques marches dans la maison, dans la rue, dans un parc de jeu, une barrière en bas des escaliers placées sur la 4ème marche ( laissant ainsi libre les 3 premières marches pour s’exercer) sont autant d’occasions d’entraîner cette nouvelle compétence, sa persévérance, sa confiance en lui et en ses capacités.