Tenir quelque chose à la main lors de ces 1er pas sans appui peut sécuriser votre enfant, un anneau, un jeu à tirer ou à pousser, une pince à linge, un rouleau de bois, une balle facile à aggriper, les possibilités ne manquent pas.
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Debout, les jambes en ouverture, les pieds bien à plat, l’enfant fait des pas. Ses jambes sont bien écartées afin d’augmenter son périmètre d’emprise au sol, les bras décollés du corps pour se stabiliser, les mains contractées dans un réflexe de préhension, il tient peut-être quelque chose à la main.
Un pas, puis deux, il s’arrête, reprend appui, s’assoit, se réassure auprès de son parent, se tourne vers un autre mode de déplacement s’il a besoin d’être efficace rapidement, …. puis il y revient, se redresse, et à nouveau se lance sans appui. Il y reviendra autant de fois que nécessaire, laissé libre il y passera le temps dont il a besoin.
L’apprentissage de la marche prend du temps, il y a beaucoup d’étapes intermédiaires essentielles à la construction de son déplacement. Chaque enfant a un rythme d’apprentissage qui lui est propre, le temps qu’il passe à maîtriser une position, un déplacement est le juste temps dont a besoin son cerveau, son corps pour appréhender et assimiler les nouvelles données liées à cette étape.
En tant que parent, vous pouvez accompagner votre enfant en étant présent, confiant, patient, serein, empathique envers toutes les émotions qu’il ne manquera pas de traverser sur le chemin de ces découvertes.
A Jejouemot’ une fois arrivé en haut de la pente espalier, sur la plateforme, comme nous pouvons l’observer sur cette photo. Prise d’appui sur les pieds et les mains pour ensuite se redresser.
Nous pourrions observer cela aussi au cours d’un atelier, lorsqu’un bébé a envie d’en observer un autre au loin dans la pièce, peut-être aussi pour jeter un regard vers papa ou maman de l’autre côté d’un module ou bien lorsqu’il a envie de transporter un objet vers son parent assis sur un bord de la pièce. Le temps d’explorer, d’observer, de manipuler un objet à tenir à deux mains, ou de lancer une balle, de faire rouler un véhicule…
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Et parfois, nous pouvons observer notre bébé se verticaliser et se mettre debout sans prendre appui contre un meuble ou une personne. Pour cela, depuis sa position au sol, à quatre patte ou assis, il va prendre appui sur ses mains et ses pieds et faire basculer son centre de gravité de manière à décoller ses mains et se retrouver en équilibre sur ses deux pieds. Une posture qui demandera de l’agilité, au début pas très stable, mais à force de répétition, au détour de différents intérêts, bébé renforcera sa musculature, ses articulations et ainsi son équilibre.
Parfois, il s’agira là seulement de prendre une position presque assise, jambes fléchies mais toujours en appui uniquement sur ses pieds. C’est alors une occasion de regarder à l’horizon.
Parfois, pris dans l’élan de l’exploration d’un objet, l’enfant va prendre ainsi appui sur ses deux pieds et ses deux mains tiendront l’objet.
Sur cette photo, une main pour le doudou, une autre pour la manipulation du jeu.
Notre bébé en fera aussi parfois tout simplement l’expérience par la volonté de se verticaliser.
Chez certains bébés, on observera cette posture et ce jeu d’équilibre pendant la période qui précède ses premiers pas librement. Mais on l’observera aussi chez l’enfant marcheur. C’est aussi une expérimentation que l’on peut observer lorsque bébé joue assis ou à quatre pattes sur un tapis, un paillasson, sur l’herbe ou même sur le sable. Différents éléments et différentes sensations qui sont autant d’occasions de tenter de nouveau ce jeu d’équilibre.
Cette mise à la verticale librement sera alors une manière de se déplacer vers un meuble, un objet ou un adulte, de transporter un objet, sans attendre donc de prendre appui sur un élément en hauteur, mais simplement depuis le sol.
